[ Topic ouvert à n'importe quel duo humain/Yirk du mouvement résistant ^^ ]
Si il y a bien une chose qui ne peut pas laisser indifférent dans l'Univers, c'est l'animorphe. Changer de milieu, d'accord. C'est étrange, mais, humain ou andalite (ou Yirk *regard assassin*), on finit toujours par s'adapter. Les humains sont doués pour ça. Par contre, changer de corps, complètement (enfin, jamais complètement, des êtres vivants ont toujours quelques points communs, mais parfois, ce n'est pas franchement flagrant), c'est déstabilisant. Impossible de s'y habituer. Dire qu'une bande d'humains combat ainsi depuis des mois, et a réussi plusieurs fois à sauver leur espèce, tandis que j'étais là à ne rien faire! Enfin, rien faire, c'est exagéré, mais comparé à ce que eux ont fait...
Je ne m'en étonne pas vraiment. Ca fait 9 ans que je me suis retrouvée bloquée dans ce corps humain, je connais très bien cette espèce maintenant. Plus que bien. Je suis andalite et humaine. C'est dur, mais c'est comme ça. Je ne peux pas redevenir complètement andalite. Pas pour le moment, tant que les Yirks seront là. Et après, si on gagne... Je ne me pose pas la question. J'ai peur de ma réponse.
J'avais morphosé en chat. Avec le chien, un berger australien, ce sont mes deux seules animorphes pour le moment. Je n'ai pas tellement eu l'occasion d'en acquérir d'autre. J'aimerais bien renouer avec mon ancien corps andalite et ses avantages : impossible d'être pris par derrière. Et la présence rassurante de ma queue, qui est sans doute ce qui m'a le plus manqué, avec les yeux supplémentaires et l'équilibre assuré de marcher sur 4 pattes. Bon, il y a des compensations, comme le sens du goût - "mes" parents ont faillit me percer à jour au début à cause de ça - et la faculté d'adaptation des humains. C'est bien pratique parfois.
Le chat a des sens étonnants. Et que dire de ses capacités! A côté, même un andalite ferait pâle figure. Je parcourais les rues en direction du Partage, que les Yirks, en même temps qu'un Bassin, avaient évidemment implanté dans la ville. Si je voulais être efficace, je devais me renseigner, et le moyen le plus direct était le mieux. Evidemment, avec le pauvre équipement humain... Surtout qu'ils ne se disent pas toujours tout par transmissions. C'était donc la meilleure solution.
Je m'arrêtais sur un muret, en face d'une entrée, en attendant que quelqu'un se décide à pousser la porte, que je puisse le suivre à l'intérieur.
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Celui qui croit savoir n'apprend rien
Pierre Bottero